Feldenkrais : une dimension étymologique pour la kinésithérapie

« Considérant l’organisation primaire des mouvements dans le contexte de la gravité, Moshé Feldenkrais observe que ce n’est pas de notre plein gré que nous abandonnons l’aisance de notre enfance. Nos mouvements sont le résultat de nos apprentissages conscients et inconscients. Qu’interviennent quelques conditionnements et nous voici progressivement en mesure de lutter sans cesse contre l’influence gravitaire, contraignant notre système neuro-musculaire à changer de fonction.

Car chez l’enfant, les réflexes neuro-musculaires sont d’abord des réflexes d’ajustement visant à rétablir un équilibre rompu. La chute fait partie du risque dans l’apprentissage de la position érigée.
Ce n’est que par conditionnement successif que nous perdons notre capacité d’ajustement et par influence culturelle que nous finissons par conférer à ce système un rôle de « maintien postural » où nous aurions besoin d’une disponibilité d’ajustement.

Ainsi, plus nous avançons en âge et plus notre manière de bouger se trouve être la signature de ces apprentissages conditionnés. Et nos « troubles musculo-squelettiques » en sont l’expression pathologique. »

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écrit par Xavier Lainé, le 22 septembre 2015

 

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