Encore relativement confidentielles en France, (le Rolfing, la méthode Feldenkrais et la méthode Alexander) commencent pourtant à conquérir de plus en plus d’adeptes chez celles et ceux qui cherchent des réponses à des situations de mal-être délaissées par la médecine traditionnelle. Et découvrent, en chemin, un nouveau rapport à leur corps et au monde. « Les Américains en sont très friands ; la plupart des assurances préfèrent les prendre en charge plutôt que d’avoir à faire face à des dépenses de santé plus importantes », remarque ainsi Hubert Godard.
Catherine, 49 ans, comédienne et coach, éprouvait « toujours une gêne quelque part, tantôt dans l’épaule, tantôt ailleurs, rien de grave ou qui justifie que je consulte. Quand j’en parlais à mon médecin, il me disait que ça allait passer. Les cours de Feldenkrais m’ont permis de comprendre que je maltraitais mon organisme en lui imposant une cadence qui ne lui convenait pas. J’étais en train de m’user de façon prématurée. J’ai commencé à réfléchir différemment. »
Depuis qu’elle suit des cours de Feldenkrais, Laurence, 48 ans, élue locale parisienne, se surprend souvent « dans la rue, dans le métro » à se demander comment elle se tient. « On comprend que tel mouvement relie l’épaule à la cheville, le pied à la tête. On se met à l’écoute de son corps, c’est très intime et en même temps cela conduit à une meilleure ouverture au monde. »
« Avant, je passais mes week-ends à récupérer ; ce cours me procure un regain d’énergie, j’en sors défatiguée ; j’en profite pour faire de la randonnée ou du vélo le dimanche. »
Lire l’article écrit par Anne-Cecile Sanchez pour LesEchos.fr en avril 2016.
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