J’ai découvert le Feldenkrais récemment. Peu attiré par cette discipline, c’est en traînant des pieds que j’y suis allé. C’est un tors de juger sans connaître et pire encore sans essayer. Pourtant, je me suis juré de ne jamais juger avant d’avoir essayé. Bref les premiers instants ont été très agréable car tout de suite on est mis en contact avec son corps, ses avantages et contraintes musculaires et/ou articulaires. Le corps nous parle sans cesse mais on l’écoute très peu jusqu’au jour où il crie de douleur.
Du moins c’est l’interprétation que j’en fais aujourd’hui. Je suis non-voyant et donc sensible au touché et très tactile. A travers les séances du Feldenkrais, on réapprend à faire connaissance avec chaque partie de son corps en travaillant tour à tour sur une zone spécifique. Pour ma part, je fais une séance de deux heures par semaine qui passe à une allure folle. Quand j’en ressors, je suis très détendu, avec le poids de la fatigue en moins, plus dispo et avec plus d’énergie pour attaquer sur l’instant une tâche difficile. Si on est sensible à son environnement, qu’on écoute ce qui nous entoure, apprécions ce qui nous porte c’est déjà faire un pas vers la pratique du feldenkrais. Car le premier mot qui vient à l’esprit c’est l’écoute de soi et de ce qui nous entoure. Un autre mot qui me vient souvent : plénitude. Se sentir léger à la fin du cours c’est maintenant un rendez-vous hebdomadaire. Un rendez-vous que j’aime honorer ! Aziz